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Le permis de conduire, plus qu’un simple apprentissage - ProntoPro

4-5 minutes

Publié le 24 juillet 2019 par Pion Denise

Il n’est pas toujours aisé pour tout le monde de travailler pour les autres. Donc, si la plupart peuvent se contenter de cette situation professionnelle, il y a une minorité qui préféra toujours se donner les moyens de trouver sa propre voie, c’est à dire se mettre à son compte.

Francisca Medel Schütz est une native du Chili qui travaille dans le secteur de la conduite automobile depuis la fin des années 1970. À cette époque elle avait 27 ans. Au bout de quelques années, elle décide avec plusieurs de ses collègues d’ouvrir leur propre auto-école.

Le groupe rachète l’école des Camélias qui existait depuis 1963. “Notre but est d’apprendre la conduite automobile à nos candidats, en faisant la différence entre « rouler » et conduire. Faire comprendre à nos élèves que ce principe si évident est assez compliqué, parce qu’ils viennent souvent avec un seul but : avoir un permis de conduire, peu importe comment”. Elle nous en dit plus. 

 

Pour vous, quelle est la différence entre « rouler » et conduire ?

Rouler est la mise en mouvement de la voiture, mécaniquement. Conduire est s’insérer dans la circulation en respectant le code de la route, en utilisant le véhicule correctement. Conduire est faire preuve de bon discernement, c’est partager la route, se montrer courtois vis à vis des autres usagers, tant conducteurs que piétons.

Avec quelle marque de voiture préférez-vous travailler ?

La plus simple possible. Maintenant on passe aux voitures utilisant l’essence comme combustible. Prochainement ce sera des voitures électriques ou hybrides.

Qu’est-ce que vous répondez à ces élèves qui vous demandent quels sont « les pièges » des examinateurs ?

Qu’il n’y a pas de pièges. L’examinateur ou examinatrice sont des personnes qui ont pour « mission » ou travail l’évaluation des compétences des futurs conducteurs. Ils vont donc tester les candidats utilisant un protocole qui comprend des sujets tels que l’utilisation du véhicule », « les manœuvres », les comportement vis à vis des piétons et les autres usagers de la route » etc… il a une énorme responsabilité. 

On explique également que notre travail ne consiste pas en apprendre des « astuces » pour réussir un permis de conduire. Nous ne montrons pas des « parcours d’examen ». Le candidat qui reçoit un permis provisoire ou qui passe un examen de pratique est paré de connaissances et pratiques qui lui font mériter un diplôme. Ce candidat peut aller partout. On ne tourne pas en rond autour du centre d’examen. A la fin de l’apprentissage, l’instructeur n’intervient plus, puisque le candidat doit pouvoir se passer de lui.

Quelle méthode utilisez-vous pour les élèves les moins habiles en matière de conduite ?

La patience. Il n’y a pas de mauvais élève…. Nous devons nous adapter à chaque élève. Il faut trouver la manière de rendre l’apprentissage intéressant. Nous devons transmettre le plaisir de la conduite et cela passe par une mise en question permanente de notre capacité à transmettre un savoir.

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Publié le par Pion Denise

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